Après avoir abordé la biographie et la prose de Su Shi (1037-1101), nous approfondirons cette fois la poésie (shi, ci et fu) de cet auteur. Le goût de la contemplation ouvre chez lui à la réconciliation des contraires : le destin, les émotions et la « nature » y entrent en amitié sans se concurrencer l’un l’autre. Les formes d’une forte symbolique écologique se déploient dans les poèmes de Su Shi et autorisent aussi l’affirmation répétée du « je » de Su Shi. Une telle subjectivité appelle un « ailleurs », un espace d’intériorité irréductible à une vue exclusivement cosmologique du monde et de la société.
Avec : Claude TUDURI
0 Commentaire Soyez le premier à réagir