La lumière dans l’espace public est comme une évidence. On se pose rarement la question de sa nécessité, de sa présence ou encore de son rôle. Mais à l’heure où des études alertent sur l’impact de ces illuminations sur la biodiversité, l’environnement ou encore les rythmes biologiques, il est temps de reconsidérer son utilité.
La lumière a fait sa première apparition dans les villes au début du 18è siècle pour apaiser les peurs et réduire le taux de criminalité. Près de deux siècle plus tard, cette innovation esthétique et rassurante a envahi nos espaces publics. Les routes, les affichages publicitaires, les arrêts de bus. Au cours des 20 dernières années, la quantité de lumière émise par l’éclairage public a augmenté de 94% et chaque jour ce sont plus de 3,5 millions d’enseignes qui scintillent. Mais si les villes s’illuminent, la nuit, elle, s’éteint. Pour plus d’un tiers de l’humanité la Voie lactée n’est plus visible. La faune et la flore pâtissent de ce manque de repère qui altère leurs reproductions et comportements. L’Homme, n’est pas épargné non plus. Une forte intensité lumineuse va dérégler son horloge biologique, inhiber son sommeil et provoquer certaines maladies. Et si, face à ce constat, on apprenait à éteindre la lumière ?
Lors de ce nouveau rendez-vous, le Mouvement UP vous éclairera sur les notions de pollution et d'empreinte lumineuse. Un voyage en clair-obscur pour sauver la nuit, gardienne de nos étoiles, de notre équilibre et de nos rêves.
En présence de :
• Anne Marie DUCROUX | Présidente de l'ANPCEN
• Frédéric TAPISSIER | Astronome, co-fondateur d'Avex
• Samuel CHALLEAT | Géographe, chercheur, auteur de "Sauver la nuit"
La conférence sera animée par Sandra Coutoux, journaliste au sein du Mouvement UP.
UP Conferences
0 Commentaire Soyez le premier à réagir