Crushed Out, coqueluche du plus joyeux de l’underground américain actuel, vous en aviez eu les prémisses au Blues Rules en 2010, presque par surprise, du temps où ils s’appelaient Boom Chick. Jeune duo new-yorkais à peine fondé – et fondé presqu’involontairement, en transposant dans les bars de Brooklyn les jams et compos jubilantes de leur salle à manger –, encore rugueux, presqu’innocents, ils vous avaient chanté leur amour de Bo Diddley, du rhythm’n’blues 50’s et du surf.
Ils ont fait beaucoup, beaucoup de chemin depuis, au sens propre, parfois deux tournées d’un bout à l’autre des Etats-Unis au cours de la même année, et au sens figuré, avec 4 disques (sans les singles) et le développement d’une patte originale, stylisée sans ironie ni snobisme, non seulement musicale mais graphique, s’épanchant dans des clips à la fois précis et fantasques.
Lui, c’est Frankie Sunswept, pseudonyme inspiré qui lui va comme le rouge cerise à une Gibson Memphis, guitariste du sud de la Californie, émigré à Brooklyn. Elle, c’est Moselle, la belle voisine styliste originaire du New Hamphire.
La suite est un conte de fées moderne, à la Frank Capra plus encore qu’à la « Friends », qui résonne dans chacune de leurs notes. En un sens, c’est peut-être la meilleure raison pour que vous veniez les écouter, danser avec eux, tant ce début, et leur appui l’un de l’autre, imprègne leur musique, toute de plaisir ludique, personnelle, indifférente aux pressions commerciales – et peut-être suivre leur exemple, car comme le dit Moselle : « If you can dance, you can drum ».
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