Danse : "MIRAGE (UN JOUR DE FÊTE)" - Place Leclerc

Danse :

"MIRAGE (UN JOUR DE FÊTE)"

Cie DYPTIK

Chorégraphie, SOUHAIL MARCHICHE et MEHDI MEGHARI

Huit danseuses et danseurs s'élancent dans la dabkeh, cette danse en ligne venue de Palestine, pleine d'énergie et de rythmes entraînants. Une fête collective, joyeuse et puissante, où la danse rassemble et libère.
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Nous investissons l’espace public et la rue semble être un terrain de jeu idéal pour nourrir notre démarche. Sortir des salles de spectacle nous a permis d’aller à la rencontre de nouveaux publics, de nouveaux territoires. Nous avons partagé leurs histoires, leurs doutes, leurs peurs et leurs espoirs. Nous y avons découvert une créativité qui puise sa force dans la source la plus dure, mais aussi la plus pure.
Cela a été particulièrement marquant dans le camp de réfugiés de Ballata à Napelouse en CisJordanie, où des enfants nous ont offert leur danse. La Dabkeh, une danse traditionnelle énergique, rythmée et viscérale, un élan d’euphorie, de résilience et de résistance.
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La création musicale évolue en même temps que la recherche chorégraphique. Scénographie sonore en symbiose avec le cercle, elle immerge le public par une diffusion à 360° qui fait vivre le spectacle de manière organique. Cette modulation d’espace suscite chez le public des perceptions multiples, diverses et parfois opposées.
Ce mirage se veut donc aussi musical, quand une berceuse devient révolution, un chant funèbre une fête, un appel à l’union et l’amour, une guerre absurde… »

• Souhail Marchiche et Mehdi Meghari, chorégraphes
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https://www.youtube.com/watch?v=0EqFx6FxacE
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C’est à cette danse de groupe en ligne, rythmée et viscérale, où l’on se tient les mains, où l’on frappe violemment le sol avec ses pieds et où l’on n’oublie jamais de tenir sa tête bien droite que s’adonneront les huit interprètes aux vêtements colorés et soigneusement ajustés de Mirage - comme si Souhail et Mehdi voulaient vous propulser d’un coup de baguette magique dans ce Proche-Orient pour en goûter l’ébullition (c’est là qu’est le mirage du titre)...

Au milieu de grillages, de barbelés, de promontoires en métal qui évoquent des miradors et sous des guirlandes de drapeaux suspendues dans les airs, ce spectacle enivrant qui vient de la rue pour mieux y retourner, galvanisé par la force de son collectif, vous entraînera dans un élan de joie libératrice et d’euphorie fédératrice, sans omettre toutefois de dénoncer les supplices, les exactions et les abus qui sont monnaie courante à Balata comme dans la bande de Gaza (n’en déplaise aux partisans de la colonisation). Sans mentir, si son ramage se rapporte à son plumage, ce Mirage qui entend faire rimer la danse et la résistance est vraiment le Phénix des hôtes de cette saison...

• Quotidien "LA MONTAGNE"