Tout comme la forme physique, la forme mentale est intermittente, elle n’est pas constante, elle varie, elle est sensible à l’entraînement. Ainsi, il y a des circonstances qui font qu’on peut parfois se comporter de façon imbécile sans pour autant être un imbécile notoire. Le cerveau est un muscle « qui se nourrit du changement, mais s’atrophie si l’on ne s’en sert pas. L’entraînement va ainsi stimuler les neurones à se remodeler, à s’interconnecter pour établir de nouvelles connexions ou renforcer celles existantes ». Ou pas...
Au début d’un précédent spectacle, « En cas de péril imminent », j’évoquais les obstacles à la réflexion collective dans un groupe, et je parlais des imbéciles. Quand j’ai écrit cette partie du spectacle, j’ai tout de suite été très inspiré, et très prolifique. Ça prenait beaucoup trop de place dans le spectacle, ça débordait de mon sujet. Aussi, j’ai mis cela de côté, en me disant que toute cette matière accumulée, pourrait être l’objet à elle-seule d’un spectacle.
Nous y voilà !
0 Commentaire Soyez le premier à réagir