Quand on approche l’église, on remarque un cimetière sur une espèce de motte, une jolie croix historiée du XVIe s., une charpente à cloche, comme à Curey, une tour carrée, coiffée d’un dôme, de ce type moscovite, dont Saint-Gervais d’Avranches semble être le patron, et qui domine dans le canton de Pontorson et de Saint-James, une nef et un chœur du siècle dernier. Rien ne captivait l’intérêt, n’était la grande fenêtre de l’orient. C’est un joli spécimen du flamboyant : c’est une baie divisée par deux meneaux en trois lances trifoliées, dont le tympan est rempli par une tracerie contournée.
Elle encadre encore des vitraux qui représentent Jésus pasteur, Jésus crucifié, Jésus ressuscitant, avec un Paradis où volent deux anges, d’un coloris pâle et transparent, et au-dessous duquel sont des astres. Cette belle fenêtre est comme un pan de pampre sur des haillons, car l’intérieur est pauvre. La cure de Saint-Sulpice-de-Macey appartenait aux religieux du Mont-Saint-Michel, à cause du franc-fief de Noyant qu’ils achetèrent en 1404. D’après le Livre des Constitutions, cette église était taxée à 32 liv. 10s. En 1648 et en 1698, elle valait 300 liv. et il y avait un vicaire.
Source : Open Agenda
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