Depuis des temps les plus reculés, la chasse allie la recherche d’une nourriture carnée indispensable à nos ancêtres, à l’exercice physique lié à l’art de la guerre et, par son aspect très sportif, au délassement des esprits. L’hagiographie chrétienne regorge de ces personnages qui lors de ces exercices de véneries voient leur destin modifié voire transformé par l’irruption du Divin dans leur quête particulière. Par les animaux qu’ils pourchassent ou par ceux qu’ils protègent de leurs prédateurs.
À l’église Saint-Lubin, tableau, vitrail et céramiques rendent hommage à saint Hubert, patron des chasseurs ; la forêt de Rambouillet reste encore le théâtre de de cette dualité, et les églises des alentours honorent aussi saint Gilles blessé en sauvant une biche. Le chasseur converti et le protecteur inattendu respectent tous les deux une nature qui les nourrit et qu’ils doivent respecter au nom de leur Créateur.
Source : Open Agenda
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