FOLAMOUR [Veille de jour férié] - Le Bikini

Du au

De 22:00 à 04:00

Le Bikini

Rue Théodore Monod
31520 Ramonville Saint-Agne

22€ - 24€ / 25€ sur place

Note d’intention The Journey

"The Journey" est le récit autobiographique de mes deux dernières années, passées entre aéroports et scènes, Londres, la France et le reste du monde, entre foules et solitudes, entre hauts et bas.
 
J'ai composé cet album en métropoles et no man's land, m'inspirant de moments qui m'ont marqué, changé, de sentiments que j'ai pu porter fort en moi, d'épreuves et de surprises.

Pour exprimer toutes ces émotions, j'ai changé profondément ma manière de composer, changement que j'avais déjà amorcé avec mon second album « Ordinary Drugs", en mettant de côté samples et ordinateurs et en me concentrant sur l’écriture de textes, l'enregistrement de cordes et de cuivres, de batterie, de voix aussi, afin d'être au plus près de l'instant que je voulais représenter. Je ne me suis fixé aucune limite de format, ni de genre, m'autorisant la liberté de choisir l'outil adapté au tableau.

Il est aussi la somme de hasard et de rencontres, certaines des chansons n’ayant pas du tout été écrites sous leur forme finale mais ayant évolué comme ma vision de mes souvenirs et de mes émotions a pu changer et s'affiner au fil de cette année et demi pendant laquelle je composais "The Journey ». Zeke Manyika, avec qui j'écrivis la chanson éponyme de l'album est l'un de ces heureux hasards rencontrés sur mon chemin. Fan de "Orange Juice", groupe de post punk écossais des 80's duquel il était batteur, je découvrais au travers d'un chinage de nouveautés sonores qu'il chantait aussi, avec une voix si particulière que je sus instantanément qu'il devait être la voix de cette chanson composée quelques semaines plus tôt. 

Je trouvais son contact et quelques jours plus tard recevais une réponse si empreinte de joie et d'énergie que j'en suis, encore aujourd'hui, ému. On se fixa rendez vous dans un pub londonien et le reste vint naturellement comme il était évident qu'il le ferait lorsque nous discutions. Nous décidions d'écrire la chanson en Shona, l'une des 16 langues officielles du Zimbabwe d'où Zeke est originaire, et nous nous retrouvions tellement dans cette histoire de départ, de voyage et des peurs qui les accompagnent qu'il m'était évident que l'album accueillait là l'une de ses briques les plus importantes.

Hasard, aussi, lors de cette session de studio impromptue avec SG Lewis, avec qui j'avais le plaisir de converser par correspondance depuis quelques temps déjà, et qui, alors même qu'un artiste m'annonçait qu'il ne pourrait pas venir, répondit présent et "Lost In Space" naquit de cette journée d'hiver pluvieuse telle que seule Londres peut en voir. Tous les deux en tournée permanente depuis des années, nous connaissions bien ce sentiment de solitude avec lequel nous apprenons à vivre au jour le jour, l'absence de quelqu'un avec qui partager nos peines et nos fatigues, les émotions qui nous traversent, mais aussi nos joies et nos réussites, enfermés que nous pouvons l'être parfois dans cette course ininterrompue entre avions et salles de concert. J'avais déjà cette idée d'allégoriser cette vie par la solitude d’un cosmonaute, seul, dans son vaisseau, en quête d'un monde meilleur sûrement, qui, regardant par le hublot y verrait quelque chose de vivant et nous écrivions ce conte moderne d'une main et d'une voix communes.
 
Parfois, les chansons naissaient en autarcie, écrites et composées en solitaire, dans la chambre qui me sert de studio, comme "Just Want Happiness". J'avais déjà abordé l'enregistrement live mais je souhaitais que l'album ai une chanson fleuve qui représenterait la beauté de la vie dans toute sa complexité. Pour cela, je savais qu’il me faudrait écrire sur de nombreux instruments, mélanger les énergies afin de me rapprocher au plus près de toute la complexité des expériences que l'on peut vivre, même s'il m'était bien entendu impossible d'atteindre cette utopie. Mais je me mis à la tache avec l'objectif de ne me laisser arrêter par aucune difficulté et de tenter, du mieux que je le pouvais, l'écriture de cette petite symphonie d'émotions. Il m’aura fallu plusieurs semaines avant d'atteindre un début de satisfaction, puis le réenregistrement de cuivres par mon ami Olivier "Bidou" Miconi pour enfin ressentir ce sentiment si particulier du devoir accompli. 

Lancé par ces semaines d'écritures sur tous les instruments auxquels je pouvais accéder, je décidais de ne pas m'arrêter là et de continuer à ouvrir ces portes, si vieilles et abimées qu'elles en deviennent difficiles à ouvrir, que je portais en moi, de ce que je pouvais faire et ne pas faire et je me lançais donc dans l'écriture de cette chanson, aux paroles que j'avais en tête depuis quelques temps, des mots gribouillés sur un carnet que je n'avais pas encore trouvé le courage de mettre en musique : "La Fin Des Vacances". Je portais cette volonté forte de poser ma propre voix dans cet album, tel un défi personnel et artistique mais aussi afin, d'une fois encore, de me rapprocher au plus près de
l'histoire que je voulais retranscrire et partager. Je ne l'avais jamais fait mais la vie avait fait que j'avais désormais du temps à revendre et que je ne pourrai pas mieux l'utiliser qu'en tentant de le faire. Je passais donc le premier confinement dû à cette épidémie qui, sans le savoir, allait laisser une empreinte indéfectible sur le projet, à composer, changer des mots, écrire des mélodies et enfin, un jour, de réécouter ce que j'avais fait et de ressentir ce pincement au coeur qui m'indiquait que j’avais réussi, pour moi seulement néanmoins, à transcrire l'histoire de ces mots en musique.

L'album est donc un rite initiatique, aussi bien dans la forme que dans le fond, le conte d'une vie avec tout ce qu'elle peut contenir de joies et d'épreuves, aussi bien
dans son écriture et sa production que dans son message, "The Journey » mélange tristesse contemporaine, isolement des artistes, mais aussi émerveillement des plaisirs simples de la vie et des découvertes qu'elle apporte avec elle, il n'est ni un
récit joyeux, ni un conte triste et désabusé, il est la somme de tout ça et du reste aussi.

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