Avec ce nouveau conte philosophique et fantastique, Phia Ménard s’interroge sur notre capacité à franchir les frontières. La nouvelle rêverie de Phia Ménard a tout d’un épisode oublié d’Alice au pays des merveilles. Dans cette création faussement bucolique et hallucinée, l’héroïne se trouve aux prises avec un jardin à la française, un socle portant une statue et une larve, sortie de terre hache à la main, bien décidée à en découdre. Ce bloc de pierre l’empêche d’avancer, comme les frontières privent les hommes et les femmes de leur soif de connaissance, de leur élan vital. Des hommes et des femmes qui se cognent - violemment - aux tracés non-organiques qui divisent le monde et les déchoient d’un droit fondamental énoncé à l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme: la liberté de circulation.
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