La librairie Le Failler a le plaisir de vous inviter à une dédicace d’Annie Goetzinger, le Vendredi 19 Mai à 17h. L'événement se déroulera à la librairie à l’occasion de la sortie de sa BD « Colette » parue aux Éditions Dargaud.
L’auteur : Annie Goetzinger est l'une des rares femmes de la bande dessinée. Après des études aux Arts où elle étudie le dessin de mode, elle publie dans ‘Circus', ‘L'Écho des savanes', ‘Fluide glacial', ‘Métal hurlant' et surtout ‘Pilote'.
Son premier album, "Casque d'or" (Glénat, 1976), remporte deux prix au festival d'Angoulême. Elle dessine ensuite "Aurore, une vie de George Sand" (Éditions des femmes, 1978), d'après un scénario d'Adela Turin, et "Felina" (Glénat, 1979), pour Victor Mora. Elle enchaîne ensuite costumes de théâtre, illustrations, histoires courtes (collection "Fripon" des Humanoïdes associés), dessins de presse, notamment pour le journal ‘Le Monde'.
C'est avec Pierre Christin qu'elle réalise "La Demoiselle de la Légion d'honneur" (Dargaud, 1980), "La Diva et le Kriegsspiel" (Dargaud, 1981), "La Voyageuse de la petite ceinture" (Dargaud, 1985), "Charlotte et Nancy" (Dargaud, 1987), "Le Tango du disparu" (Métaillé, 2008), "Le Message du simple" (Le Seuil, 1994), "La Sultane blanche" (Dargaud, 1996) et "Paquebot" (Dargaud, 1999). Les deux complices travaillent d'ailleurs toujours de concert sur la série "L'agence Hardy" (Dargaud).
Après avoir signé le dernier album de la collection "Portraits souvenirs" (Les Humanoïdes associés, "L'Avenir perdu", 1992), avec Jon S. Jonsson et Andreas Knigge, Annie Goetzinger collabore avec Rodolphe sur le scénario de l'album "Marie-Antoinette, la reine fantôme" (Dargaud, 2011).
En 2013, Annie se lance dans une nouvelle belle histoire : "Jeune fille en Dior" (Dargaud), un album retraçant les débuts du grand couturier Christian Dior.
En 2017, elle publie "Colette" (Dargaud), qui narre la vie mouvementée de la célèbre écrivaine.
L’ouvrage : Plusieurs biographies racontent cette femme et auteure hors norme qu'est Colette (1893-1954). Ce sont ses années d'apprentissage qui sont relatées ici, de son mariage, à l'âge de 20 ans, jusqu'à son divorce. « On ne meurt que du premier homme », écrira-t-elle en 1909. Mais cette mort peut être un nouveau commencement, et celle qui signera « Colette » à partir de 1910 est bien cette femme qui ouvre progressivement les yeux sur sa condition de femme écrivain exploitée et d'épouse bafouée, et qui va s'émanciper, avec quel talent !, par l'écriture. Incroyablement complexe, puissamment déterminée, véritablement douée, Colette interpelle par sa capacité à réinventer sa vie et à s'affirmer comme un être libre.
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