Ode à l'Europe - Basilique Saint-Aubin

Le

A 20h30

Basilique Saint-Aubin

35706 Rennes

Entrée gratuite • participation libre

Programme :

L’Ode à la Joie (hymne européen)

Au-delà de ces quelques mesures, la 9e symphonie est un des monuments de l’histoire de la musique. Le quatrième mouvement est le fruit d’une réflexion philosophique, spirituelle et humaniste de plus de trente ans qui a amené Beethoven à la conclusion que seules la joie universelle et la fraternité entre tous les hommes sont la clé de la paix et du bonheur.

L’Ode à la Joie, compte parmi les symboles de l’Union européenne aux côtés du drapeau et de la devise. Elle a été d’abord adoptée comme hymne par le Conseil de l’Europe en 1972 avant de devenir un symbole de l’Union européenne en 1985.

Verleih’ uns Frieden gnädiglich de Mendelssohn (1809 – 1874)

Prière pour Choeur et orchestre sur les paroles de Martin Luther qui fut l’objet d’une véritable vénération de la part de Mendelssohn. Écrit en février 1831, prière universelle pour la paix, ce Da nobis pacem, Domine est d’une grande ferveur religieuse.

L’orchestre est privé de l’éclat des hautbois et des cuivres. Le contrepoint de violoncelles divisés accompagne la prière intégralement chantée par les basses. Flûtes et clarinettes viennent éclaircir ce duo et enfin, les violons accompagnent la reprise par le chœur au complet.

Cantique de Jean Racine de Fauré (1845 – 1924)

D’octobre 1865 à janvier 1870, Fauré est organiste de la basilique Saint-Sauveur de Rennes ; le cantique de Jean Racine y sera joué pour la bénédiction de l’orgue.

Pièce vocale composée en 1865 par Gabriel Fauré, alors âgé de 19 ans et dédiée à César Franck, la partition obtint le premier prix de composition au concours de sortie de l’École Niedermeyer de Paris, dont Fauré était élève.

Le texte de Jean Racine (1639-1699) est une paraphrase de l’hymne Consors paterni luminis datant du Moyen Âge. Attribuée à Ambroise de Milan, elle était chantée au début des matines du mardi.

Vêpres solennelles d’un confesseur de Mozart (1756 – 1787)

Après un séjour à Paris où sa mère vient de décéder, Mozart retourne sans enthousiasme dans sa cité natale de Salzbourg auprès de son employeur le prince-archevêque Hieronymus (Jérôme) Colloredo. C’est pendant cette période de deuil qu’il compose la Messe du Couronnement, les Vêpres du dimanche et les Vêpres solennelles d’un confesseur, trois œuvres religieuses majeures qui témoignent de la profonde dévotion et de l’exceptionnelle créativité de Mozart.

Composées en 1780, les Vêpres solennelles sont représentées le 30 septembre de cette même année, le jour de la Saint-Jérôme, fête du prince-archevêque Colloredo.

Écrite en ut majeur, l’œuvre en six mouvements comprend cinq psaumes et s’achève sur un Magnificat. Subtile mélange de grandeur liturgique et de sensibilité artistique, elle confirme la virtuosité magistrale du compositeur de 24 ans dans le domaine de la musique sacrée.

Symphonie n°1 en ut majeur de Beethoven (1770 – 1827)

La Symphonie en ut majeur op. 21 est créée le 2 avril 1800 au Burgtheater de Vienne, sous la direction du compositeur et est dédiée au Baron Van Swieten.

Fruit d’un long processus de réflexion, cette première symphonie de Beethoven est encore en partie ancrée dans le classicisme, tout en annonçant le romantisme à venir.

L’orchestre est encore celui de Haydn et de Mozart. Cependant, on voit déjà poindre les caractéristiques du futur grand Beethoven. Si les cordes prédominent, les bois prennent de l’importance et se voient de plus en plus confier un rôle thématique plutôt qu’harmonique. Beethoven utilise également certains instruments de manière originale, comme les timbales.

Quatre mouvements ;

I. Adagio molto – Allegro con brio

II. Andante cantabile con moto

III. Menuetto. Allegro molto e vivace IV. Finale. Adagio – Allegro molto e vivace

Suite Américaine Opus 98 de Dvořák (1841 – 1904)

La suite américaine est l’une des rares œuvres de Dvořák écrite aux États-Unis alors qu’il est directeur du conservatoire de New-York. C’est un assemblage d’idées consignées dans un carnet qui ont donné naissance à cinq mouvements arrangés selon la loi du contraste.

Un 1er mouvement à l’atmosphère festive semble être un prélude à l’ensemble du cycle. Le ton « américain » est donné par l’utilisation d’une syncope très marquée. Le 2e mouvement alterne des triolets orageux et un épisode très mélodique. Le 3e mouvement est écrit comme un rondo dont le thème principal, une polonaise, n’est pas sans rappeler la célèbre Humoresque. Le 4e est un exemple du lyrisme de Dvořák : une seule idée mélodique est sujette à variation au fur et à mesure que l’œuvre progresse. La suite se termine par un 5e mouvement aux accents très américains construit comme le dernier mouvement de la Symphonie du Nouveau Monde, puis par un dernier rappel du thème initial magnifié par tout l’orchestre.

Direction : Nathalie de Langlais Soprano et cheffe de choeur : Céline Le Bihan Alto : Josiane Manassès Ténor : Thomas Gervais Basse : François-Emmanuel Delisse

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