Pierre Palmade revient aujourd’hui à la source de son art, à son amour de la scène en solitaire, à ses figures d’ébahis, de naïfs magnifiques ou de patriarches à mauvaise foi bétonnée. Avec ses hanches qui se cassent, ses coups d’épaules, sa tête d’enfant, moineau tombé de haut, il reste abasourdi face aux absurdités de la vie.
Ses personnages cherchent tous à se faire aimer, plus ou moins maladroitement, alors on en rit, forcément, parce que Pierre Palmade sait comme nul autre nous montrer les travers des humains. On se délecte de la finesse de son écriture qui nous cueille à chacun de ses sketches par autant de vérité et de clairvoyance.
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