Ce vendredi au Chat Blanc!
On ira voir Serge, chez lui, timide, pudique et secret. Et Gainsbourg, le chanteur, le
tombeur,
le flambeur. Certainement la plus grande classe que le monde artistique français n’a
jamais connu.
Et je pèse mes mots!
Il rejoint donc le monde des immortels le 2 mars 91. Moi j’ai chialé et j’ai pas honte de le dire.
Alors quoi dire? Tout a été dit.
Serge Gainsbourg? c’est la déconnade classieuse, l’inventeur de la javanaise, le
type qui créer
des disques que personne n’achète mais que la critique encense. Le compositeur qu’on s’arrache pour avoir une chanson, même si elle est pas terrible, c’est un « Gainsbourg », un peu comme un tableau, lui qui voulait au début devenir peintre…
Quand un journaliste lui demandait combien il avait écrit de chansons, il répondait:
« Oh! pas tant que ça, une centaine. Mais attention, vous les connaissez toutes!! ».
Alors des chansons oui, bien sûr mais aussi des images; beaucoup d’images.
Un montage vidéo originale où Gainsbourg se raconte dans une succession d’interviews,
d’extraits d’émissions télé sixties et de scopitones. Et un photarama retraçant toute
une vie, avec ses époques, ses périodes bleues, ses navets et ses coups de génie.
Valentin JoliCoeur
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