Hagards, un gilet de sauvetage autour du cou, les rescapés d’un avion long-courrier tout juste crashé en mer s’extirpent de la carlingue. Ils sont cinq hommes et trois femmes, agrippés à leurs valises à roulettes, débarquant sur une petite île déserte. Crash Park démarre comme un blockbuster américain, pour retrouver très vite ce qui fait la signature de Philippe Quesne : un rythme, une poésie visuelle et sonore, et l’observation sensible d’une petite communauté débonnaire et dégingandée. Sur l’île, ils peuvent chanter, boire et danser jusqu’au bout de la nuit, être Robinsons, pirates ou clubbeurs. Lâchez prise, mettez le temps entre parenthèses et débarquez avec eux.
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