À peine nommés, parfois affublés d’une mauvaise réputation, les nuages sont apparus tardivement dans l’art occidental. Les artistes commencent à considérer leur intérêt à la Renaissance. Les nuages envahissent alors les toiles, en tant que coussins des dieux ou comme outils pour la perspective. Puis, la peinture de plein air et les avancées scientifiques incitent les artistes à les utiliser pour raconter le temps qui passe, l’immensité du paysage, le danger des tempêtes et la terreur du sublime. Ainsi, lorsque Luke Howard publie en 1804 Sur les modifications des nuages et les qualifie de « nimbus », de « stratus » et de « cumulus », il s’agit du dernier jalon pour que les nuages deviennent un sujet à part entière. Identifiés, classifiés, ils sont observés de tous et figés sur les toiles.
Du 11 février au 24 mai 2026 | Musée d’Art et d’Archéologie
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