Ces mots, ce sont ceux d’Anne Sylvestre ; ceux qui semblent les plus beaux, ceux qui trottent dans la tête (“même quand je n’y suis pas”). Ces mots, un jour, sont venus dans nos rameaux, dans nos bocages, et ont tant et tant bouleversé nos carcasses qu'ils ont amarré à nos ports. Ils nous ont aidé à traverser le ruisseau bleu, permis de pleurer toutes nos pluies comme de chérir sa chaleur bien à soi. Ils nous ont appris à dire que vous êtes beaux, à aimer les gens qui doutent et à admirer les sorcières que sont les Gabrielle, les Aïcha, les filles d’amour ou de combat.
Ces mots, on s’en habille et s’y engouffre le temps de vous embarquer dans un voyage poétique, politique, empli de tendresse et teinté d’humour, porté par les vagues pianistiques d’Annaïg Drion, la voix de Paul Paitel et mis en scène par Célestin Allain-Launay.
Pour qu'on s'apprivoise, spectacle queer et engagé, dont se dégagent autant de douceur que de révolte et surtout une urgence à s’aimer, s’accepter, et œuvrer collectivement vers un monde meilleur.
Source : Open Agenda
0 Commentaire Soyez le premier à réagir