Embarquer dans l'écoute d'un album comme Moody Moon, c'est se faire le témoin de l'avènement d'un mélange des genres, de ce que Camp Claude appelait déjà lors de la parution de leur premier album : la sky-wave, un terme carrément foutraque mais on ne peut plus approprié pour qualifier ce mix d'influences chassant du côté des murs de sons du shoegaze, de la raideur de la cold-wave, des synthés et des guitares de la new wave contrebalancés par les nappes et le charme éthérés de la dream-pop et l'amour du format pop du rock des années 2000. Une reprise de pouvoir créatif qui culmine sur cet effronté Game Boys. Un terrain de jeu idéal pour l'écriture espiègle de Diane Sagnier pour tisser un parallèle entre gamer et fuckboy rejouant (et se déjouant) des tropes du jeu-vidéo. Game over boys.
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