Ces résidences artistiques se renouvellent chaque saison. Elles contribuent au développement de la création et de la culture chorégraphique tout en stimulant la vie du lieu. Une douzaine d’équipes de la scène chorégraphique locale et internationale en bénéficie chaque saison durant une à deux semaines. Les artistes peuvent ainsi se consacrer à la recherche et à la création dans l’espace du studio qui est mis à leur disposition. Ces étapes de travail sont ponctuées par des rendez-vous, les Travaux Publics, favorisant la rencontre entre le spectacle et les publics sous des formes variées et conviviales. Ils sont aussi l’occasion de soirées « deux en un », offrant à tous, la possibilité de découvrir deux démarches artistiques différentes, à 19:00 en studio, un processus de travail en cours et des échanges avec les artistes, à 20:30 le spectacle en salle d’une autre compagnie.
Musicien, Filipe Lourenço a étudié la musique arabo-andalouse et joue de l’oud. Il s’est produit durant une douzaine d’années au sein de l’orchestre El Albaycin. Danseur, il a développé un riche parcours d’interprète auprès de différents chorégraphes dont Catherine Diverrès, Boris Charmatz et Christian Rizzo. Sa nouvelle création Gouâl, confronte une danse traditionnelle du Maghreb, l’alaoui, à une écriture de facture contemporaine. A l’écart des formes édulcorées qui tendent à folkloriser ces types de danse, le chorégraphe revient sur son intensité originelle, une danse de guerre initialement réservée aux hommes, qui entre autres modifications, s’ouvre ici à la mixité.
Source : Open Agenda
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