Jay-Jay Johanson :
Moins de deux ans après "Opium" et après 1 million d’albums vendus à travers la planète depuis ses débuts, Jay-JayJohanson revient nous offrir son onzième album studio “Bury The Hatchet“. Dès la première plage de l’album, le ton estdonné. Jay-Jay revient là en force, avec un tempo rapide, une mélodie des plus catchy de son répertoire et révèle une nouvelle fois sa voix unique, douce, sur le fil, élastique. L’ambiance de l’album, il la qualifie de ses propres termes comme une ambiance “very film noir“. Sur “You’ll miss when I’m gone“ et “Wreck“, la pop flirte avec un blues urbain qui parfois vire vers un climat vaudouesque. Plus loin, on appréciera l’épure d’un “Advice to my younger self“.
Jay-Jay seul au piano, annonçant les deux titres instrumentaux “The Girl WIth the Sun In her Eyes“ et “An Empty Room“ pensés comme des thèmes de séries TV imaginaires. Sur “Rainbow“ il invite Lucy BelleGuthrie, la fille de Liz Frazer et Robin Guthrie du groupe Cocteau Twins, proche du chanteur. Coté arrangements, il retrouve sa fidèle équipe au générique de la quasi totalité de ses albums : la base de choc composée de Magnus Frykberg à la batterie, Erik Jansson au piano et claviers. “Bury The Hatchet“ ou 13 variations, 13 états d’âme, allant du désespoir à la solitude noire empreint d’une inimitable tension fait déjà figure de sommet d’excellence dans une discographie fidèle l’exigence toujours intacte d’un songwriting indiscutablement classieux.
Harry Brown :
Harry Brown est né en Angleterre, a passé une partie de son enfance en Grèce et habite en France. Sa culture anglo-saxonne lui a inculqué un amour pour la fausse simplicité qu’est une Pop song au sens le plus pur. Ses productions d’une efficacité bluffante, préservent l’énergie de ses origines rock. D’abord bassiste, Harry a sculpté son univers sonique avec la sensibilité de ceux qui sont mal adaptés à la “normalité” du monde. Comme pour s’y inventer une place : “Little by little build a bold, brave new world that you call home”. C’est un multiinstrumentiste d’un esprit fondamentalement indé, et malgré un passage par le Cycle professionnel de l’école Music’Halle de Toulouse, Harry est un autodidacte de talent qui travaille avec le souci du détail de l’artisan passionné. Mélangeant subtilement l’émotion froide de sons d’inspiration cold wave à une rage interne canalisée par des productions lumineuses.
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