(BLANCHE) + PIEGE-MOI - THEATRE DU GRAND ROND

Le plateau danse revient pour le plus grand soulagement de nos articulations ! La taille de la scène n'a pas bougé et notre ambition non plus… Alors voilà deux nouvelles propositions, deux soli, pour vous émoustiller, vous trémousser, vous remuer ! Au programme, des mots et des voix, avec d'un côté (Blanche) de la compagnie Mue et son monologue corporel nourri de textes de Jean-Luc Lagarce et de l'autre Piège-moi de la compagnie MMCC, un défi chorégraphique complètement improvisé sur des extraits de vos voix… (Blanche) Compagnie Mue Il apparaît que le corps est le premier véhicule de la parole. Que ce corps nous donne beaucoup à entendre dans ce qu'il nous donne à voir. Du corps, mais pas mal de textes aussi. Ceux de Jean-Luc Lagarce entreront en cohabitation avec des poèmes sonores et des flux de paroles improvisées pour nous tracer les contours de l'histoire de cette femme, seule ou oubliée, désireuse de nous dire quelque chose. Une façon extrêmement riche de fouiller les ressorts de la communication non-verbale, et d'interroger la danse et la présence du corps. De la poésie à l'état brut, un moment suspendu, une découverte incontournable, portée par une jeune créatrice incroyable de talent. PIÈGE-MOI [ou l'auto-truande programmée] Compagnie MMCC Voilà une prise de risque dansée incroyable, un moment des plus jubilatoires pour le public. Marianne Masson, la danseuse-chorégraphe, explique l'idée : « J'ai environ 4 minutes pour chaque improvisation, je ne connais pas les thèmes, je serai sûrement dans un costume sans aucun lien avec la thématique énoncée et, pour finir, je danserai sur une musique qui m'est totalement étrangère. Pas de tricherie possible, pas d'arrangement. Être là, loyale envers moi-même . ». Tout est le fruit de l'instant pour ouvrir les vannes de l'instinctif et du sensible, du plaisir éphémère partagé entre le plateau et le public, pour un moment plein de poésie, sur un large fil entre grands sourires et émotions.