Espèces d’espaces de Georges Perec m’accompagne depuis de nombreuses années. L’espace est la question par laquelle j’aborde le théâtre. J’ai eu alors l’idée de prendre ce livre comme point de départ de ma prochaine création. Il ne s’agit pas d’une interprétation, ni même
d’une adaptation pour la scène. Il s’agit d’un champ mental, d’une inspiration, qui prend ancrage dans le livre et qui est reliée à toute l’oeuvre de Georges Perec. Ma réflexion s’appuie sur les bribes de l’histoire de l’enfant Perec, notamment le traumatisme de la disparition de ses parents, qui est la raison même de son devenir écrivain. J’ai enlevé deux « s » au titre de Georges Perec, passant ainsi au singulier. L’espèce d’espace que je désigne ici est le théâtre. En effet le théâtre est avant toute chose un espace, l’endroit où nous sommes, le point de départ. Cet espèce d’espace contient toutes les formes, tous les spectacles. À l’instar de Perec et de ses machines à inventer des histoires, je m’invente en premier lieu explorateur de la machine théâtre : retrouver les histoires qu’elle contient, pour passer ensuite dans un autre espace qui serait celui de la représentation. Passer du langage à l’imaginaire, passer du monde qui nous entoure à notre propre histoire. Passer de la vie à la mort. En anglais « to pass ». Et rejoindre la phrase de Georges Perec dans l’avant-propos d’Espèces d’espaces : « Vivre, c’est passer d’un espace à un autre, en essayant le plus possible de ne pas se cogner. » Aurélien Bory d’une adaptation pour la scène. Il s’agit d’un champ mental, d’une inspiration, qui prend ancrage dans le livre et qui est reliée à toute l’oeuvre de Georges Perec. Ma réflexion s’appuie sur les bribes de l’histoire de l’enfant Perec, notamment le traumatisme de la disparition de ses parents, qui est la raison même de son devenir écrivain. J’ai enlevé deux « s » au titre de Georges Perec, passant ainsi au singulier. L’espèce d’espace que je désigne ici est le théâtre. En effet le théâtre est avant toute chose un espace, l’endroit où nous sommes, le point de départ. Cet espèce d’espace contient toutes les formes, tous les spectacles. À l’instar de Perec et de ses machines à inventer des histoires, je m’invente en premier lieu explorateur de la machine théâtre : retrouver les histoires qu’elle contient, pour passer ensuite dans un autre espace qui serait celui de la représentation. Passer du langage à l’imaginaire, passer du monde qui nous entoure à notre propre histoire. Passer de la vie à la mort. En anglais « to pass ». Et rejoindre la phrase de Georges Perec dans l’avant-propos d’Espèces d’espaces : « Vivre, c’est passer d’un espace à un autre, en essayant le plus possible de ne pas se cogner. » Aurélien Bory
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