Mardi 26 novembre à 18h
Par Prof. Guy André Boy, FlexTech Chair, ESTIA & CentraleSupélec (Paris Saclay University), membre de l’AAE
Nous vivons désormais dans un monde numérique et virtuel au sein duquel nous recherchons toujours plus de tangibilité. De plus, l’intelligence artificielle (IA) a envahi nos vies, et les relations entre l’humain et l’IA devraient être explorées plus avant du point de vue de l’intégration humains systèmes, et plus particulièrement lorsque nous utilisons des modèles pour évaluer ce qui est tangible physiquement (rendre concret des objets virtuels) et figurativement (comprendre ce qu’il se passe). Nous parlons de plus en plus de machines autonomes, mais qu’en est-il de l’autonomie des personnes ? Comment les technologies peuvent-elles aider à résoudre des problèmes dans les cas de situations inattendues ? Le concept d’autonomie nécessite un examen plus approfondi et une représentation systémique physique et cognitive plus formelle permettant une analyse plus détaillée et plus significative, notamment en ce qui concerne les questions de conscience de la situation, la prise de décision et la prise de risque. L’intégration des êtres humains au sein de systèmes à autonomie croissante soulève de nouvelles questions telles que la confiance, la collaboration et les performances multi-agents. Nous aborderons ces questions, ce qui nous amènera à nous poser un nouveau problème : Dans quelle mesure la machine doit-elle être considérée comme un outil ou un partenaire ? Des exemples seront pris en aéronautique et dans d’autres secteurs industriels.
Médiathèque José Cabanis – Grand auditorium (niveau -1)
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