La Compagnie Provisoire a réellement une ligne artistique inspirante, pour preuve les mots du metteur en scène, Julien Guill : « Investir des espaces, des théâtres, des territoires. Les occuper. Rencontrer les publics. Le théâtre est une affaire de relation. Il travaille sur le lien qui se tisse entre l'imaginaire des interprètes et celui des spectateurs. Pour chaque nouvelle création, je m'efforce de le préserver. Pour cela je désencombre les spectacles de toute la machinerie théâtrale. Il s'agit de mettre en scène une rencontre. Une rencontre le plus souvent autour d'un texte, mais aussi d'une forme, d'une idée ou d'une thématique. L'acte théâtral ne connait pas de limites. Au contraire. » C'est sur cette ligne que la compagnie propose sa version du Roi Lear , véritable monument shakespearien. L'identité artistique de la compagnie permet ici de rendre toute la beauté et la noirceur de cette tragédie. Le plateau nu, quatre corps, nous renvoient avec puissance les souffrances toutes humaines des personnages. Les tragédies familiales nous entraînent au cœur d'une double intrigue, dont personne – ou presque – ne sortira indemne. Un projet proposé par le Théâtre Sorano, présenté en complicité avec le Théâtre du Grand Rond, le Théâtre de Mazades et le Théâtre Jules Julien. La compagnie investira chaque jour une salle différente. (Théâtre Sorano le mardi 31 mars à 20h, Théâtre des Mazades le jeudi 2 avril à 14h30, Théâtre Jules Julien le vendredi 3 avril à 19h)
0 Commentaire Soyez le premier à réagir