La Traceuse est perdue dans un espace sans fond, tantôt merveilleux tantôt vertigineux. Elle nous ouvre un monde où l’espace est dynamique et le temps non linéaire. Le cheminement de sa pensée invite nos cerveaux à lâcher prise pour se laisser porter par les images déraisonnées qu’elle déploie. L’univers des Traceuses est créé d’après le poème Je ou autopsie du vivant de l’autrice Babouillec. Ce spectacle, à la limite entre théâtre d’anticipation et conte fantastique, est une invitation à plonger avec tous nos sens dans une autre version de la réalité.
Hélène Nicolas, alias « Babouillec », est une jeune femme autiste qui n’a pas accès à la verbalisation. Elle a été diagnostiquée « autiste très déficitaire ». Jamais scolarisée, elle n’a, selon ses propres mots, « pas appris à lire, à écrire, à parler ». Elle n’a pas accès à la parole ; son habilité motrice est insuffisante pour écrire. Elle réussit pourtant, après vingt ans de silence, à écrire à l’aide de lettres en carton disposées sur une page blanche, des oeuvres d’une grande force poétique.
Mise en scène Maëva Meunier / Jeu Juliette Paul / Durée 1h15
En lien avec le spectacle : stage d’écriture Les nouvelles fictions samedi 14 octobre 10h-12h, animé par la compagnie (ados/adultes dès 16 ans).
Inscription auprès du metropole.toulouse.fr
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