Le studio PACT nous présente deux soli de femme qui racontent chacun une histoire bien différente. Un co-plateau qui tourne autour de la danse, du clown, d'un flow servi par des circassiennes qui vont vous tourner et retourner dans tous les sens du terme. Mektoub , c'est l'histoire d'une blédarde à la poétique lumineuse racontée par une trentenaire qui questionne ce dont elle hérite et ce dont elle s'acquiert, ce dont elle a honte et ce dont elle est fière. Entre des cerceaux qui se transforment et défient les règles métaphysiques, un corps qui parle de 1001 manières, il y a le jeu, le mouvement, l'objet et la matière, le son et la voix. C'est de cet ensemble qu'est fait Mektoub : une spirale éternelle, en quête d'amour-propre, d'affirmation et de lumière. Mektoub exprime le fatalisme et cette performance nous montre comment changer notre destin en le décidant, en décidant notamment d'aller voir la mer au moins une fois par an... L'Hiver en juillet est un solo à l'envers où l'absurdité se contorsionne entre équilibres et patins à roulettes. « Tremblez ! Car Kerttu-Katariina Inkeri Anneli Henriikantytär Ylä-Töyrylä, cette professionnelle du tricot, nous revient de sa forêt gelée, et elle n'a pas dit son dernier mot. » Cie Biscornue Cette créature au corps tordu, coincée dans des postures improbables nous parle d'abord avec son corps. La voix et les mots arrivent peu à peu sous forme de chansons finlandaises ou de petites histoires absurdes qui, au passage, rétabliront la vérité au sujet du Père Noël, de la vodka ou encore des lutins et des femmes... Cette créature est une femme qui brille surtout par ses paradoxes, à la fois unique et terriblement clichée, femme fatale et chaussettes en laine.
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