Les Archives municipales mettent ainsi en lumière la fonction judiciaire exercée par les Capitouls jusqu'à la Révolution. Héritage du pouvoir comtal, cette pratique est exercée à l'hôtel de ville, véritable tribunal, avec ses salles d'audience, son greffe, ses prisons où se croisent magistrats, assesseurs, suppôts et criminels…
Les affaires qui y sont instruites vont de la simple rixe aux meurtres les plus atroces et font émerger tout un éventail de crimes et de délits, véritables miroirs des passions humaines. À la variété des crimes commis répondent la richesse et l'inventivité des peines et châtiments qui se veulent exemplaires.
Récemment restitué aux Archives municipales de Toulouse, le fonds des procédures criminelles des Capitouls a fait apparaître des richesses attendues, comme insoupçonnées.
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