Antonín Dvorák et Ernst Von Dohnányi sont tous deux de merveilleux peintres de l’âme slave. Le premier sait nous enivrer et nous tirer des larmes grâce à ses mélodies nostalgiques alternant majeur et mineur, le deuxième brille par sa capacité à exprimer toute l’essence d’un romantisme épique, sombre et emporté. Voilà pour la « note de cœur »… mais ces parfums-là seraient incomplets sans une dominante dansante et rythmique, effrénée et entêtante comme un furiant ou une polka. Vous allez ainsi parcourir ce soir-là les plaines d’Europe centrale, danser avec les cosaques et pleurer avec les tziganes !
Antonín DVORÁK : Quintette pour piano et cordes n° 2 op. 81 en la majeur
Ernst Von DOHNÁNYI : Quintette pour piano et cordes n° 1 en do mineur
Kristi GJEZI, Eléonore EPP, violons
Juliette GIL, alto
Pierre GIL, violoncelle
Thibaud EPP, piano
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