Une course sous les ombres et les cendres dessine un monde, usant d’un fusain furieux, dans les éclats de gouaches louches qui forcent le sourire. De son tissu changeant émergent des surprises, des chutes et des joies, des êtres dansants qui fulgurent au bord de mélodies fâchées.
Dans une Verveine infusée de poésie surnage une silhouette rythmée de vapeur, réponse intense aux Lacrymos criblantes et bleues, exposant la grimace de la réalité à l’explosion du fou-rire de l’espoir.
Petite Lucette nous donne une musique qui reste sur le qui-vive, un flottement radieux sur des eaux profondes, dans le dédale de villes inconnues où elle danse à l’affût du raffut, brodant un fracas délicat, une musique qui secoue le sec en nous, arrose les colères endormies, éveille l’envie d’enfourcher les lucioles, d’écouter les cailloux qui se cognent et caressent nos chagrins, d’embrasser les reliefs, d’incendier nos tristesses, d’emprunter des trains railleurs pour des ailleurs entraînants, en rieurs lents aux liens ardents.
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