Déjà, sur certains territoires français, à l’image des Pyrénées-Orientales ou de Mayotte, cette raréfaction n’est plus une projection mais une réalité. Dans ce contexte, de nombreuses tensions surgissent quant aux stratégies à déployer. Ici, c’est la question des solutions à promouvoir qui fait débat qu’elles aient pour finalité le stockage via des retenues, l’optimisation de la ressource avec la ré-utilisation des eaux usées ou le dessalement de l’eau de mer. Là, c’est la question des usages qui suscite le conflit, dans un affrontement entre nécessités humaines, activités agricoles, utilisations industrielles, énergétiques ou touristiques, sans oublier la préservation des milieux naturels. La gouvernance de l’eau, insoluble débat ?
A l’occasion de cette nouvelle rencontre, BorderLine propose de renverser la perspective : plutôt que de débattre de la nécessité de chaque usage ou de la pertinence de chaque technique, reprenons donc les échanges à leur source : quels principes guident la gouvernance de l’eau ? A quelles conditions penser une ligne de partage (démocratique) de l’eau ? Existe-t-il des expériences en la matière, et avec quels atouts et limites ?
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Visuel : copyright Gilles Sire, 2024
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