Les éclairs de génie savent surgir de commandes ou de circonstances : alors qu’il rentre à Vienne après un séjour à Salzbourg, Mozart fait étape à Linz où on lui propose de jouer un peu de sa musique. Il n’a pas de partition dans ses bagages ? Qu’à cela ne tienne, il compose la Symphonie n°36 en une journée. Pergolèse, quant à lui, se voit commander un Stabat Mater avec un cahier des charges très précis sur les voix et instruments souhaités. Clairement influencé par l’opéra, il en fait un chef-d’œuvre où l’expression de la douleur de Marie au pied de la croix prend un caractère universel. Ton Koopman, spécialiste du répertoire du XVIIIe siècle, dirige ce voyage entre deux coups d’éclats qui nous atteignent au plus profond.
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