Hier associée aux questions d’urbanisme, la végétalisation a fait une poussée de sève dans le champ alimentaire. Désignant principalement un ré-équilibrage entre protéines végétales et animales, elle est le fruit de deux principaux constats. Sur le plan de la santé tout d’abord, une alimentation végétale, riche en fibres, diminue le risque de développer des maladies telles que le diabète ; ensuite, sur le plan environnemental, les produits d’origine animale pèsent dans l’empreinte carbone alimentaire des Français. Dans un objectif de durabilité des modèles alimentaires et de réduction de nos émissions, voilà donc la cuisse de poulet priée de laisser une place au dahl de lentilles.
S’il s’avère bien évidemment indispensable de réduire l’empreinte environnementale de notre alimentation, la notion de végétalisation des régimes alimentaires soulève toutefois un certain nombre de questions, ne serait-ce que celle de sa définition, parfois floue.
Ainsi, que signifie concrètement cette notion et en avons-nous tous et toutes la même vision ?
Peut-on l’apparenter uniquement à la question de la réduction de la consommation de produits animaux ou en existe-t-il d’autres aspects ?
Et la végétalisation de l’alimentation passe-t-elle uniquement par un changement des modèles alimentaires des mangeurs ?
Telles sont quelques-unes des questions que cette nouvelle rencontre du cycle BorderLine se propose de mettre en discussion.
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Visuel : copyright Gilles Sire, 2024
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