Trégastel,
Le Calvaire Monumental, un témoignage du romantisme
En inscrivant dans l’inventaire le Calvaire monumental du bourg (décembre 2019), la Direction régionale des affaires culturelles de Bretagne a tenu à ce qu’un des rares exemples bretons de l’art romantique passe à la postérité. En cette journée du patrimoine, nous avons souhaité vous le présenter.
L’Abbé Bouget (1804-1877) est un homme du 19 ° siècle. Il a donc vécut sous l’influence du mouvement de l’époque, le romantisme.
L’œuvre qu’il a laissé à Trégastel est, en dehors de l’apport religieux qui a déjà fait l’objet d’études (ce point sera évoqué lors de la présentation), est tout à fait typique de cette période.
Il a volontairement oublié les canons architecturaux, qui ont fait l’art de la Bretagne, pour se lancer dans un doux rêve où la nature, le vécu du quotidien prend le pas sur les règles préétablies de l’esthétisme.
Pour le Père Eternel, il met en scène un habitant troglodyte. Avec sa grosse barbe, sa chasuble, l’on croit voir sortir tout droit de son antre.
Pour la chapelle de Golgon, il fait faire une fresque (aujourd’hui disparu) représentant l’Ascension avec des anges à tête humaine, que l’on peut presque reconnaître (habitants du quartier, enfants du catéchisme,….)
Mais son œuvre la plus caractéristique reste le calvaire monumental du Bourg. Si l’on devait résumer ses réalisations ; l’on dirait que : L’abbé Bouget nous a laissé son rêve et sa vision.
Source : Open Agenda
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