De Baghdad à Paris, l'exil a toujours été une source d'inspiration pour Fawzy Al-Aiedy, entre Orient et Occident. Aujourd'hui c'est avec son fils Amin qu'il partage cette histoire, créant une alchimie nouvelle, tel un double miroir. Les artistes explorent le folk irakien sous tous ses aspects mais également à travers des chansons composées par Fawzy d'inspiration traditionnelle. Les arrangements d'Amin Al-Aiedy créent une nouvelle dynamique en utilisant les richesses harmoniques et rythmiques de la musique occidentale, en harmonie avec l'oralité mélodique et la philosophie du monde oriental. Entre narration musicale et littéraire, l'interprète Mounia Raoui raconte l'histoire de Fawzy, l'irakien de Bassorah, une histoire de vie, d'émotions, de rêves. Rachel Fréry et Séverine Michel, les deux mains sur scène , interprètent en Langue des Signes Française les paroles des chansons au rythme de la musique. Sous l'œil complice du metteur en scène Stéphane Litolff, le projet s'inspire de l'itinéraire de Fawzy, d'après le récit de Frank Tenaille, pour chanter, jouer de la musique, conter, dessiner avec les mains, créer une harmonie de langages, où les sons parlent, les mots chantent, les mains dansent.
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