Beethoven, dans la force de l’âge, pousse ici les cordes dans leurs derniers retranchements ! Virtuose, insolente, d’une inventivité foison-nante, son œuvre révèle déjà cet art du con-traste et ces architectures sonores vertigi-neuses qui marqueront toute sa carrière. En regard, le Quintette à deux violoncelles de Schubert, chef-d’œuvre absolu de la musique romantique, déploie un lyrisme bouleversant, porté par une sonorité presque orchestrale. Ul-time testament du compositeur, qui n’eut ja-mais la chance de l’entendre, cette œuvre cé-leste trouve ici une interprétation d’exception sous l’impulsion de Marie-Astrid Hulot, récem-ment nommée super-soliste de l’Orchestre Na-tional de Bordeaux, entourée d’un ensemble complice de très haut vol !
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