Le mythe de Persée, l'homme invisible de HG Wells, ou encore la cape d'invisibilité d'Harry Potter... la transparence et le mythe de l'invisibilité ont fasciné l'humain à travers les siècles. Une capacité convoitée qui questionne notre vision, l’immortalité, le pouvoir humain ou encore notre moralité. Mais qu’en est-il de la transparence dans le monde vivant ?
Si elle est très fréquente en milieu aquatique, elle est à l'inverse très rare en milieu terrestre. Mais surtout, la transparence n’est pas aussi simple qu’on pourrait le penser intuitivement. Elle joue un rôle important dans le camouflage, elle contribue également à la communication à l’intérieur des espèces ou entre espèces, mais elle a aussi ses désavantages.
C'est ce qu'illustrera la chercheuse Doris Gomez (CR CNRS) du Centre d'Écologie Fonctionnelle et Évolutive de Montpeller à travers de nombreux exemples, lors de cette nouvelle soirée scientifique de l'Université Ouverte Lyon 1. Elle montrera aussi comment la transparence dans le monde du vivant est aujourd'hui source de bio-inspiration. La cape d'invisibilité d'Harry Potter ne serait-elle alors plus une simple fantaisie ?
Doris Gomez est chargée de recherche CNRS au Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE) de Montpellier. Elle s'intéresse à la coloration et à la communication visuelle à différentes échelles évolutives. À l'interface entre la physique et la biologie, ses travaux récents visent à comprendre les fonctions et l'évolution de la transparence chez les papillons et de l'iridescence chez les oiseaux.
Source : Open Agenda
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