ZooNoise, cirque diplomatique, veut explorer une nouvelle diplomatie du vivant, sous la forme d’un seul-e en scène nocturne conçu pour un rond-point, ou une place. Il s’entend comme une veillée, une sorte d’assemblée générale inter-espèce, où chacun·e participe à une délibération autour du sort qui sera réservé au dernier îlot sauvage, menacé par le tracé d’un tunnel hyperloop.
Théâtre visuel et corporel, ZooNoise veut faire entendre le bruit et la forêt, le live de la jungle, les conflictualités d’usage du territoire, l’animalité, la dévoration, «ce qui reste après que nous ayons mangé la terre». ZooNoise retentit comme le spectacle des mutations et de l’hybridation du vivant, qui puise ses inspirations dans la peinture (Gustave Doré), la littérature et la figure de l’enfant sauvage (Mowgli de Rudyard Kipling, Vendredi de Tournier) ou encore les sciences humaines (le philosophe Baptiste Morizot, l’anthropologue Philippe Descola).
La compagnie Ici Même parlera de sa création en cours, lors d’un apéro-rencontre.
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