De 16h00 à 16h00
Entrée libre en fonction des places disponibles
Dans le cadre de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, le CIDFF (centre d'information sur les droits des femmes et de la famille) et la Ville d'Arles investissent les 24 et 25 novembre l'espace Van Gogh pour deux temps forts :
Le vendredi 24 novembre, espace Van Gogh, salle Ouest:
16h : projection en continu. Insultes sexistes, revenge porn, harcèlement, féminicides... H24 rend compte des diverses formes de violence que subissent les femmes à toute heure du jour et de la nuit à travers 24 courts-métrages, venus de tous les pays d'Europe et inspirés de faits réels.
16h30 à 17h30 : Lectures. 24 nouvelles dans un format court, percutant et incivif, écrite par 24 autrices contemporaines. Lecture à voix haute par Mélanie Carp du CIDFF. Ces récits dessinent les contours des violences quotidiennes qui affectent toutes les femmes. Ils mettent également en lumière leur insoumission et leurs ripostes.
18h30 : table ronde animée par Actes Sud: "Du sexisme aux violences", avec Valérie Urréa et Nathalie Masduraud (coordinatrices du projet 24h) et Vanessa Garouche, directrice du CIDFF du Pays d'Arles.
20h : apéritif partagé
Le samedi 25 novembre à 15h, espace Van Gogh
15h : représentation de la pièce de théâtre "En Miettes..." par la compagnie le Moineau et la comédienne Clara Cirera.
L'une a disparu du jour au lendemain, partie sur les traces d'une existence perdue. Elle retourne à Barcelone, sa ville natale, après que sa vie ait volé en éclats. Assaillie par des fantômes, la honte et la culpabilité, sa raison lui fait défaut.
L'autre, partie à sa recherche, arrive de nulle part pour la sauver... ou se sauver elle-même en finissant le travail et en couvrant ses traces ? Tour à tour infirmière et provocatrice, quel est le sens véritable de sa présence ?
Depuis cette nuit d'horreur, leur destin est lié: l'une a tué l'homme qui la violentait, l'autre l'a découpé et fait disparaitre le corps. Ensemble, elles ont gardé les doigts du cadavre pour "retarder l'identification", comme ils disent à la télé.
À travers leurs trajets respectifs et leur voyage rocambolesque au sein du labyrinthe d'un supermarché la nuit apparaissent en filigrane les grandes questions liées aux violences faites aux femmes : est-il possible de se reconstruire ? comment en arrive-t-on à commettre l’irréparable ? peut-on sortir du cercle de la violence ?
Une pièce de théâtre inspirée de l'histoire de Jacqueline Sauvage.
Source : Open Agenda
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