<p><strong>Concert symphonique</strong><br /> Dans<em> Souvenir de Florence,</em> Tchaïkovski opère une subtile alchimie entre la mélancolie de sa Russie natale et une joie douce et teintée de soleil d'un optimisme rare chez le compositeur, mettant particulièrement en valeur les cordes auxquelles le chef Mathieu Herzog, ancien altiste du Quatuor Ebène, est particulièrement sensible. C'est avec des mélodies généreuses et les accents slaves les plus affirmés que Dvoràk livrait l'une des pages orchestrales les plus éblouissantes de sa production. Cette symphonie « tchécoslovaque » est aussi pleine de soleil et de mélodies généreuses. Jusque-là profondément influencée par Brahms, la musique de Dvoràk semble désormais se glisser dans les pas de la musique à programme à la manière de Liszt. Avec ses inspirations populaires et atmosphère de plénitude – après la dramatique et si dense 7<sup>e</sup> <em>Symphonie</em>, le compositeur parsème son ouvrage de moment légers et poétiques à l'image des chants d'oiseaux portées la flûte et la clarinette.</p>
<p>Programme</p>
<p><em>Piotr Ilyitch Tchaïkovski </em><br /> <strong>Souvenir de Florence, op. 70</strong></p>
<p><em>Anton Dvořák </em><br /> <strong>Symphonie n°8 « Tchécoslovaque » Op. 88</strong></p> <br /><a href='https://www.opera-bordeaux.com/symphonique-onba-tchaikovski-dvorak-16681'>En savoir plus</a>
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