À la Renaissance, l’on imprime les agronomes latins dans des éditions collectives auxquelles on donne le titre conventionnel de Libri de re rustica : ce corpus connait un succès à l’échelle européenne auprès d’érudits, qui accompagnent bien souvent les textes de commentaires humanistes, mais aussi de « gentilhommes » soucieux de cultiver ou d’administrer leur domaine en prenant pour modèle la sagesse des Anciens.
D’autre part, l’essor de la botanique s’accompagne de la publication d’herbiers ou horti sicci (« jardins secs »), diffusant des savoirs sur les plantes notamment auprès des médecins et des apothicaires, et donnant à voir des végétaux nouvellement découverts, que ce soit en Europe ou dans des contrées lointaines.
Le marché du livre imprimé répond alors à une importante demande, contribuant ainsi à la circulation et à la mise en pratique de savoirs anciens et nouveaux sur les plantes et les techniques horticoles.
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