Documenter les violences sexistes et sexuelles, c'est mettre au jour des mécanismes de pouvoir : cela ne relève pas de la vie privée, mais bien de la vie publique, politique et économique. Pourtant, de telles enquêtes sont loin d'être évidentes à mener. D'abord parce que les rédactions sont parfois le lieu où se déroulent ces agressions, comme l'a illustré l'affaire PPDA.
Ensuite, parce que de telles enquêtes nécessitent de suivre une méthodologie journalistique et une déontologie rigoureuses, dans le respect des sources et des faits.
Enfin, parce que les conséquences de ces enquêtes peuvent être difficiles, et que les progrès ne sont pas linéaires - en témoigne par exemple l'annulation, en avril 2024, d'une des condamnations de Harvey Weinstein, l'ex-producteur de cinéma américain, dont le comportement prédateur a été dénoncé par des dizaines de femmes depuis 2017 et le mouvement MeToo.
Avec Magalie Lacombe : "Journaliste et formatrice indépendante avec un même objectif : lutter contre les inégalités de genre. Je propose de sensibiliser et former à l'égalité dans le discours médiatique et la lutte contre le sexisme dans les rédactions. Au nom de Prenons la Une, j'interviens notamment auprès d'étudiant·es en écoles de journalisme."
Zoé Keunebroek : "Journaliste pigiste (BFM Podcast, Louie Media), un pied dans l'audio, l'autre dans le web. Passionée par les sujets de société (féminisme, lgbtqia+) et par la pop culture. Toujours prête à glisser une référence sur son Nord natal."
Prenons la Une est une association de journalistes qui milite pour une juste représentation des femmes dans les médias et l’égalité dans les rédactions, en cohérence avec les règles déontologiques du journalisme
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