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Pédro Kouyaté affleure dans les doux éraillements de sa voix grave, dans son n'goni de guérisseur mandingue, boosté de blues et de productions électros : un univers personnel électrique, mais dont le foisonnement est habité. » - Télérama
Les pratiques et instruments ancestraux du Mali (N’Goni, Calebasse, Karignan) et d’ailleurs (Guitare électro-acoustique, loopers), sa voix rauque et profonde mais aussi le son des machines électroniques et claviers sont autant de matières que Pédro Kouyaté expérimente ici. Se croisent alors, dans une sorte de blues électronique teinté de chamanisme, des rythmes transes et mélodies cristallines inspirées par l’exil, le sien, celui des cousins d’Amérique, les sons de la brousse, hymnes à la musique des chasseurs sorciers de l’Afrique de l’Ouest, et des mélodies, tempos et plages synthétiques les plus sophistiquées.
Avec en featuring, Manu Katché (batterie), Big Daddy Wilson (chant), Arthur H (chant), Oxmo Puccino (chant), Erik Truffaz (trompettiste), Chyco Siméon (basse), Catherine Vallon (texte) et le guitariste américain Kelyn Crapp.
De nationalité Malienne, Pédro Kouyaté, dans son adolescence au Mali, fait son apprentissage musical dans l’illustre groupe le « Symétric Orchestra » de Toumani Diabaté.
Il obtient sa licence de socio-anthropologie à Bamako avant de quitter sa ville natale pour accompagner à la calebasse le bluesmen malien Boubacar Traoré (Afrique, Europe et USA…).
En 2006, Pédro Kouyaté s’installe à Paris et crée son groupe : « Pédro Kouyaté & Band » dans lequel, Bud Lafugitive à la machine Mpc, synthétiseur et à la basse Franck Marie-Magdeleine et Étienne Gaillochet à la batterie), il interprète ses propres compositions inspirées de ses origines maliennes mais aussi de ses découvertes et rencontres en occident.
Il est aussi le personnage principal et accompagne la réalisation du film musical « FOLY » de Sophie Comtet Kouyaté, carnet de voyage à Bamako.
Dès lors, Pédro Kouyaté intervient régulièrement (jusqu’en 2020) au Musée de la Cité de la Musique de Paris / Villette où il exprime l’art du griot et présente les instruments spécifiques à l’Afrique de l’Ouest.
Plus tard, il partage la scène en tant que percussionniste avec Archie Shepp et, pour son propre répertoire, avec Jean Philippe Ryckiel.
Parallèlement, il enregistre avec le Band son premier opus « ONE » dans les studios de Christophe Dupouy avec le bassiste Neslson Hamilcaro, Renaud Ollivier et l’harmoniciste Vincent Bucher, piliers de son groupe « Mandinka Transe Acoustique » avec lequel il fera quantité de concerts festivals durant les 5 années qui suivent.
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