Parmi 500 cantates manuscrites, le claveciniste virtuose Philippe Grisvard a opéré une sélection amoureuse pour mieux présenter un répertoire méconnu : celui du cercle de l’Accademia dell’Arcadia, qui, en 1690 à Rome, défendit une expression naturelle des émotions en prenant pour sujets les bergers-poètes inspirés par Apollon, les Muses, Pan et sa flûte.
Une poignée de compositeurs, Scarlatti en tête, vont alors s’emparer avec bonheur de ces thèmes pastoraux… S’illustrant aussi bien chez Pergolèse que dans le répertoire allemand du XVIIe, Lucile Ricardot s’est imposée comme l’une des plus belles voix baroques de la nouvelle génération. Elle apportera son tempérament vibrant à ces cantates hautes en émotions.
Lucile Richardot mezzo-soprano Philippe Grisvard clavecin et conception artistique du programme
Anonyme (XVIIe siècle) Toccata e Passagagli pour clavecin
Alessandro Scarlatti (1660-1725) La lezione di musica, H. 547 Toccata VIII pour clavecin Sento nel core certo dolore, H. 655
Anonyme (XVIIe siècle) Preludio e Passagagli pastorali pour clavecin
Giovanni Bononcini (1670-1747) Rompi l’arco, rompi i lacci
Alessandro Scarlatti Toccata III pour clavecin Al fin m’ucciderete, H. 21
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