Le risque majeur de toute révolution est qu’elle bascule dans la guerre civile. Celle-ci advient lorsque les sentiments sociaux, les affects qui relient les humains entre eux ont été déniés, bafoués, ou empêchés. Une « machine à gouverner » et ses lois, même bonnes, ne suffit pas à apaiser une société meurtrie ni à instaurer un début d’harmonie. Des institutions civiles où l’amour, l’amitié, le courage, la confiance et le partage doivent être fondées pour déjouer une économie souvent cruelle, réduire la division sociale, faire cesser les conflits religieux afin que se constitue un art de vivre tissé d’humanité, seule garantie d’une nouvelle « communauté des affections ».
Source : Open Agenda
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