Notre époque semble dominée par un sentiment d’urgence généralisée, affectant tous les domaines de notre vie, intime et collective. Quelles sont les origines historiques, technologiques et sociales de ce phénomène ? Comment l’optimisation de l’action en un temps toujours plus bref est-elle devenue la norme ? Il s’agira de comprendre comment cette réduction du temps à une succession de tâches à accomplir compromet la qualité des relations humaines, l’expérience du loisir ou l’exercice de la pensée, mais également la vie démocratique, notre capacité à anticiper l’avenir et à nous situer dans l’histoire. Un temps libéré des impératifs de rentabilité, non pas simple ralentissement, mais temps ouvert, choisi, et émancipateur, est-il encore possible ?
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