Qui n’a jamais tressailli devant la majesté d’une montagne ou l’envol délicat d’un oiseau ? Moins écrasante que le sublime, moins prévisible et convenue que le beau, l’expérience esthétique de la splendeur serait de l’ordre du bouleversement de l’intime, d’une rencontre vivifiante entre le monde et soi. Au moment où nous cherchons par tous les moyens à protéger l’environnement de nos activités prédatrices, ne faudrait-il pas avant tout réapprendre à voir la splendeur que nous offre le monde pour mieux l’habiter ?
Source : Open Agenda
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