Le festival Prise Directe propose sur toute la métropole des lectures-spectacles et musicales, des concerts, des spectacles et performances, sur des thématiques en Prise Directe avec l’aujourd’hui.
Cette quatrième édition du Festival, du 11 au 18 octobre 2019, vous propose un focus Mexique dans le cadre d’Eldorado, autour de l’écriture mexicaine : retrouvez des lectures, des concerts, des rencontres tout au long du festival, via un parcours ou des rendez-vous ponctuels.
Des textes en prise avec l’aujourd’hui, souvent inédits, non publiés, lus pour la première fois, traduits pour le festival, en cours d'écriture, ou commandés pour l’occasion.
De différentes disciplines ou non, pour des cartes blanches, commandes, expérimentations, pour créer des formes uniques pour le festival, singulières, en prise avec le réel.
Le Festival est une plateforme d’accompagnement, de naissance de projets et d’équipes, de découverte. Nous accompagnons l’émergence via des étapes de travail, l’écriture par des résidences ou des commandes d’écriture, la création par des cartes blanches à des artistes et des espaces possibles pour l’expérimentation.
De nombreux textes et projets voient le jour dans le Festival, ils sont ensuite relayés dans d’autres festivals ou comités de lecture (Mousson d'été, Comédie Française…), se développent vers l’écriture, la production et la création.
Commande de traduction de Prise Directe
Traduction David Ferré
Mise en scène Patrice Douchet Lecture Cyril Brisse, Didier Cousin, François Godart
Durée 1h
Dans L’Extinction des dinosaures de l’auteur mexicain Luis Ayhillon, il est question de la misère sociale qui va conduire deux amis, looser l’un comme l’autre, à échafauder un plan de braquage des plus hasardeux.
L’un, Hugo, ancien chef de la police au passé politique trouble, souffre d’un cancer, et l’autre, Paco, est dans un piteux état : dettes, séparation. Leur prétendue amitié repose sur des épisodes tous aussi tordus les uns que les autres. Ils vont essayer de constituer un trio de bras cassés pour aller piller une bijouterie tenue par quelqu’un de la famille de Paco. Pour cela ils vont compléter leur duo de « vieux pathétiques » d’un troisième larron, Luis, une brute imbécile notoire qui se dit acteur de films pornos et qui va finalement les trahir.
Les cerveaux malades de ces personnages triviaux qui oscillent entre racisme, homophobie, machisme, ne fabriquent que des métastases,
et à peine un projet pourri s’effondre qu’ils en imaginent déjà un autre. Là où la pièce est forte, c’est que ces figures de l’échec, qui ont pourtant tout pour repousser, sont des clowns pathétiques auxquels on s’attache, tant leur bêtise fait rire.
> Patrice Douchet
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