Projections des films :
- Welcome to Dongmakgol
- The Fake
Welcome to Dongmakgol de Kwang-Hyun Park
En 1950 des troupes sud-coréennes et nord-coréennes se retrouvent à cohabiter dans un village où les habitants ne semblent pas concernés par le conflit qui fait rage autour d'eux. La situation, au départ explosive, va prendre un tournant inattendu.
The Fake de Sang-ho Yeon
Les habitants d'un village qui sera bientôt englouti par les flots suite à la construction d'un barrage deviennent les victimes d'un escroc prénommé Choi. Se faisant passer pour un prophète, Choi sermonne ses ouilles à longueur de journée, aidé dans sa tâche par le pasteur Chung, et parvient à convaincre les villageois de verser leurs indemnités de relogement à cette religion d'un nouveau genre. Mais Min-chul, un bon-à-rien méprisé de tous, découvre le pot aux roses...
Au menu de cette soirée Chic Corée, deux merveilles inédites en France qui proposent deux facettes du cinéma sud-coréen. D’un côté la fantaisie teintée d’optimisme de Welcome to Dongmakgol, film qui n’oublie pas de parler du principal traumatisme de la Corée du Sud (la séparation nord / sud), de l’autre la noirceur et le désespoir du film d’animation The Fake, que l’on doit à une des plus belles révélations de ces dernières années, Sang-ho Yeon, le réalisateur de Dernier Train pour Busan.
Pendant des années, la présence asiatique sur les écrans de cinéma occidentaux se limitait aux productions japonaises et hongkongaises, bien souvent des films azimutés dont se régalaient les cinéphiles exigeants.
A la fin des années 90, les réalisateurs dits de “la nouvelle vague des enragés du cinéma sud-coréen” vont investir le cinéma de genre pour documenter et exorciser les traumatismes des années de dictature consécutives à la guerre de Corée. Ces nouveaux maîtres en provenance de la péninsule se nomment : Kim Ki-duk, Bong Joon-ho, Park Chan-wook, Kim Jee-woon, Ryoo Seung-wan ou Na Hong-jin.
Ils proposèrent alors au monde un cinéma sans équivoque, radical, techniquement irréprochable et aux scénarios aussi retors qu’imaginatifs. Sympathy for Mr. Vengeance, Address Unknown, The Chaser ou J’ai Rencontré le Diable : la déflagration chez les cinéphiles fut énorme.
Ce cinéma sud-coréen nous a toujours fascinés et émerveillés, et, au fil des éditions, a souvent été représenté dans la programmation des Hallus. Depuis 11 ans, vous avez ainsi pu vous délecter de Hansel & Gretel, Breathless, Bedevilled, J’ai Rencontré le Diable, Save The Green Planet ou Tunnel.
10€ la soirée
Tramway T1 arrêt Claude Bernard
Tramway T2 arrêt Centre Berthelot
Métro ligne A arrêt Perrache
Métro ligne B arrêt Jean Macé
Vélo’v angle de la rue Pasteur et quai claude Bernard
Parc vélos côté CHRD
Parking 350 places 99 rue de Marseille
Renseignements : 04.26.99.45.00
[email protected]
www.cinema-comoedia.com
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