Gustav Mahler
Symphonie n° 3, en ré mineur
Plus longue symphonie jamais écrite à son époque, la Troisième de Mahler est un envoûtant récit de la Création, évoquant l’éveil des forces telluriques, la naissance des plantes, des animaux et de l’homme, avant de chanter les Anges et l’Amour. Comme dans sa Deuxième Symphonie, Mahler a choisi des textes précis : ici un extrait d’Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche, là un poème populaire du Cor merveilleux de l’enfant. Pour les mettre en musique, il a enrichi son effectif d’une voix soliste de contralto et d’un choeur d’enfants.
L’orchestre accueille à sa tête le chef new-yorkais David Zinman, auteur avec le Tonhalle- Orchester de Zurich de l’une des plus belles intégrales des symphonies de Mahler. Sous sa baguette, rigueur et lisibilité épargnent tout épanchement inutile ; la musique parle d’elle-même, avec ses contrastes saisissants et ses sautes d’humeur, pour revenir à l’essentiel du projet mahlérien : «Ce n’est presque plus de la musique, ce ne sont pour ainsi dire que des bruits de la Nature. Cela donne le frisson de voir comment la vie se dégage progressivement de la matière inanimée et pétrifiée…»Gustav Mahler
Symphonie n° 3, en ré mineur
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