Début septembre 1914, un mois à peine après le déclenchement des premières hostilités de la Première Guerre mondiale, le pays de Meaux est directement touché par la fureur de la guerre. La menace directe de la guerre atteint son paroxysme le 3-4 septembre 1914, lorsque les armées allemandes, se dirigeant à toute allure vers Paris, se trouvent en plein pays de Meaux. Elles occupent un à un les villages situés sur la rive droite de la Marne : Chambry, Barcy, Chauconin-Neufmontiers, Monthyon, Varreddes, etc. et s'apprêtent à franchir la rivière pour prendre pied sur la rive gauche. A l'approche de l'ennemi, les populations civiles cherchent leur salut dans l'exode et l'éloignement du front. Ceux qui restent ou qui n'ont pas le temps de fuir, sont exposés. L'armée anglaise, qui bat en retraite, dynamite les passages sur la Marne : une des arches du pont du Marché à Meaux saute le 2 septembre. Il en va de même avec le pont de Trilport le lendemain. Pendant ce temps, les trains en direction de Paris sont pris d'assaut par la population, les routes sont encombrées par les convois d'habitants, en partance vers l'inconnu. Mais, le sursaut de l'armée française lui assure, entre le 5 et le 8 septembre, une victoire décisive, sur les bords de l'Ourcq et de la Marne, au cœur du pays de Meaux. Cette "Victoire de la Marne" sauve la capitale et fait replier les Allemands au-delà de la Somme. Le front s'y stabilise pour une longue guerre de tranchées qui va durer plus de trois ans. Au lendemain de la bataille, les habitants regagnent leurs villages dévastés, souvent incendiés par les Allemands au moment de la retraite.
Le circuit de visite commentée proposé en autocar permet une lecture du paysage pour comprendre le déroulement des différentes phases de la bataille de la Marne. Il est jalonné par des arrêts à des points d'intérêt sur les lieux de mémoire de cette guerre (cimetières civiles, nécorpoles militaires, monulents commémoratifs)
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