Deux comédiens s'emploient à une reconstitution historique qui dégénère lorsque des spectateurs s'insurgent à propos de la version imaginé par un attaché culturel survolté.
Pris à partie, ils se réfugient dans la voiture d'une femme qui, bientôt reconnait l'un deux.
Petits, ils avait un jeu : lui se prenait pour un empereur et elle, avec d'autres enfants obéissait aux ordres...
Déjà venu à MA Scène nationale avec Zoo, petit éloge de l'imperfection, Jean le Peltier explore ici l'idée qu'on ne peut jamais totalement se mettre à la place de l'autre.
Que nous habitons un endroit qu'on peut décrire comme un pays, bâti autour de récits intérieur qu'ont se faits à soit même quand il s'agit de composer avec le monde...
Pour cette création, le metteur en scène déploie, une nouvelle fois, sa poésie décalée, son innocence maitrisée et son imaginaire sans limite.
Sur le principe enfantin du "on n'a qu'a dire que...", la parole des quatre interprètes entrelace les situations, les époques, les différence et les points communs.
A leurs cotés, on trouve des arbres danseurs ; des bûches qui portent des nœuds papillons, parce qu'elles pensent que l'élégance est une vertu cardinale ; un Sens Commun aux allures de cheval difforme....
Un pays aux allures de conte romantique qui laisse la place à la sensation, à l'indistinct et a l'émotion.
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